Une erreur est survenue. Veuillez réessayer plus tard.
Tout
Livres
Créateurs
Actualités
Recherche Annuler Annuler Recherche Druide
Druide
© Jean-Claude Labrecque

Hugues Corriveau

Les enfants de Liverpool

Créer une fiction à partir d’un fait vécu, mais refuser de se cantonner à une pseudovérité aléatoire à propos des faits et gestes des deux jeunes enfants assassins. Tel était le défi. S’en tenir à la réalité des faits comme matière première. Puis imaginer les pensées, les gestes, le déroulement des actions. Tenter de dévoiler un peu ce mystère qu’est en soi l’inadmissible scénario de deux enfants de dix ans torturant à mort un bébé de deux ans. Sans complaisance ni jugement, tenter de jauger la responsabilité des deux petits meurtriers, de comprendre la mystérieuse pulsion qui les a menés à une telle extrémité.

Résumé

Ce roman, proche du roman policier ou d’enquête, est inspiré du meurtre du petit James Bulger, âgé de deux ans et demi, le 12 février 1993 à Liverpool. Il avait été kidnappé dans un centre commercial par Robert Thompson et Jon Venables, chacun alors âgé de dix ans. Ce roman est centré sur les deux enfants assassins. Il retrace leur vie, les motivations qui les ont poussés à un tel acte, et suit pas à pas le trio durant cette journée fatidique vers son issue fatale. Les lecteurs seront subjugués par cette quête de vérité autour d’un acte terrible. Pris au piège de cette inéluctable machine qui entraine ces deux enfants vers leur perte, les lecteurs voudront connaitre les détails de ce drame comme sa résolution et saisir comment une société peut voir naitre le mal chez de si jeunes enfants. Roman fascinant qui met en jeu un aspect de la société moderne vue à partir d’une situation bien singulière.

L’auteur

© Jean-Claude Labrecque

Hugues Corriveau est poète, romancier, nouvelliste et essayiste. Il a écrit plus de trente oeuvres et a été cinq fois mis en nomination pour le Prix du Gouverneur général du Canada, entre autres pour Les enfants de Liverpool (Druide, 2015). Il a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke à trois reprises et le prix Alfred-DesRochers à deux reprises. En 1999, l’Académie des lettres du Québec lui remettait le prix Alain-Grandbois pour son recueil Le livre du frère (Éditions du Noroît, 1998). Chez Druide, il a aussi fait paraître La fêlure de Thomas, en 2018.

Roman
256 pages
Collection : Écarts
Dimensions : 13 x 22 cm
Paru le 30 septembre 2015
Papier
ISBN 978-2-89711-229-5
22,95$
Numérique - EPUB
ISBN 978-2-89711-230-1
Numérique - PDF
ISBN 978-2-89711-231-8

Ils ont aimé

« Il y a dans Les enfants de Liverpool des rebondissements dignes des polars les plus machiavéliques, des scènes intolérables qui se succèdent. Ce roman nous plonge dans une stupeur inouïe. On suffoque par moments. […] Bien plus qu’un thriller macabre, ce roman se lit comme une tragédie grecque.  »

- Danielle Laurin, Le Devoir

« pour ceux qui ne craignent pas de regarder en face ce que la nature humaine recèle de plus sombre, c’est une œuvre fascinante, qui trouble, choque et, surtout, fait énormément réfléchir. […] Alors que la matière première du roman aurait pu ouvrir la porte à bien des dérives, l’auteur pose sur son sujet un regard sensible et lucide, en évitant de tomber dans les pièges de la complaisance et de la moralisation à outrance. On a eu peine à poser ce roman avant de l’avoir terminé. »

- Blogue ARTV

« Un exercice de style relevé avec brio. Des conclusions à faire peur sur la notion d’innocence. »

- Culture Hebdo

« La violence et le ton sans complaisance de l’auteur rend l’aventure unique. Cœurs fragiles s’abstenir. »

- Martine Vignola, La Horde Geek

« Le lecteur ne peut être que fortement ébranlé par Les enfants de Liverpool. […] Ce qu’Hugues Corriveau laisse transparaître dans ce roman est que cette tragédie est issue directement de problèmes sociaux tels que la pauvreté, l’alcoolisme, l’intimidation, et la violence. Il pose, sans la poser, des questions sur la responsabilité sociale dans tout cela. »

- Yannick Ollassa, Livresquement boulimique

« Un roman percutant. »

- Marie-Hélène Therrien, Autour de l’île

« Hugues Corriveau dresse brillamment leurs portraits psychologiques. […] Les enfants de Liverpool est d’une puissance absolue. Il se lit en une seule fois même si le contenu est atroce! Pour être honnête, j’ai eu mal au ventre pendant toute la lecture de ce roman, mais je ne le regrette pas une seconde! J’ai même été incapable de lire plusieurs passages, mais l’analyse des événements est si approfondie qu’on pourrait se croire en train de lire un thriller montré de toute pièce. […] Les enfants de Liverpool n’a rien d’un roman insipide et éphémère… Rarement un roman arrive à produire une réaction physique chez moi. Un roman captivant. »

- Julie Gagnon, Jules se livre