Mario Bolduc est peut-être le plus international des auteurs de polars québécois, par le choix de sujets et des lieux que visite son personnage principal, Max O’Brien. Depuis plus de vingt ans scénariste au cinéma et à la télévision, il écrit deux livres relatifs au monde du sport, avant de se tourner vers le polar. En 2004, il crée Max O’Brien, un escroc international natif de Montréal. Ses polars sont des occasions d’apprentissage, des histoires qui répondent à notre soif de découvertes et qui font preuve d’un humanisme profond (Cachemire, Tsiganes, La nuit des albinos). Souvent, nous émergeons un peu secoués d’un roman de Mario Bolduc, mais toujours en nous félicitant d’avoir choisi un auteur qui s’adresse à notre intelligence et à notre curiosité.