Écris-moi, Marie-Jeanne évoque l’impact de la Deuxième Guerre mondiale sur la petite ville de Saint-Jérôme et sur ses habitants, hantés par la conscription. Tout change dans ce patelin ouvrier des Basses-Laurentides. Dans la ville agitée par la présence des soldats du centre d’entrainement, résonne l’écho quotidien des massacres à la radio.
Épouse malaimée, mère de sept enfants, Marie-Jeanne Deschamps se dit que rien ne sera plus pareil, ce jour de septembre 1939 quand son cher frère Rodrigue vient lui annoncer qu’il ira défendre les populations menacées par Hitler. Pour adoucir leur séparation, Rodrigue promet à Marie-Jeanne de lui écrire. Il tiendra promesse et lui racontera tout. Leur correspondance émouvante les changera à jamais. Au milieu du fracas mortel, Rodrigue découvre tour à tour la passion et l’horreur, la peur et la mort, le courage et l’impuissance. En allant aussi loin que possible dans l’intimité de leur âme, Marie-Jeanne et Rodrigue découvriront le sens caché de leur passé commun en même temps que la voie d’un avenir insoupçonné fait d’une liberté nouvelle et d’engagement. Car même la pire des guerres peut laisser du bonheur parmi les débris.
Pour écrire, Ginette Durand-Brault s’inspire de la grande histoire qu’elle affectionne et de celle de sa propre famille. Elle a exercé pendant plusieurs années la fonction de procureure en chef au Tribunal de la jeunesse, à Montréal. Élevée à la magistrature en 1984, elle a consacré l’essentiel de sa carrière au domaine de l’enfance et de la famille. Depuis 2008, elle se consacre à sa passion, l’écriture, puisant dans son vécu de femme aussi bien que dans le souvenir de multiples drames humains qui ont marqué sa vie professionnelle.
« […] Une très belle découverte. […] une écrivaine à la plume soignée et évocatrice, capable de décrire des scènes intimistes autant que des scènes d’action […]. Elle a mené une vaste recherche pour décrire les affres de la guerre, tant ici qu’en Europe, et émailler son roman de faits historiques sans l’alourdir. […] Son livre porte un éclairage sur les conséquences de la Seconde Guerre mondiale sur les gens du Québec. Rarement peut-on lire, justement comme elle l’évoque, comment le quotidien des gens a changé. […] Elle s’est plongée dans les recherches pour relater les faits de manière intelligente et sensible. »
- Marie-France Bornais, Le Journal de Québec« Après avoir lu seulement deux pages de ce roman, je savais déjà que j’aimerais la plume de cette nouvelle romancière. Rien de moins qu’une écriture toute en finesse, imagée et poétique par moments. Et quel personnage haut en couleur que l’héroïne ! Une femme plus vraie que nature, attachante dans sa révolte intérieure. […] Un excellent roman, où l’intensité ne perd jamais son erre d’aller. J’ai aimé ce style d’échanges entre deux personnes, cela permet d’aller plus en profondeur. En ce qui a trait à la page couverture, j’ai apprécié l’utilisation partielle du noir et blanc pour représenter Marie-Jeanne dont on ne voit que la chevelure. À la regarder, je me disais, oui c’est Marie-Jeanne, mais cela pourrait être bien d’autres femmes aussi… Une écrivaine que j’aimerais bien lire à nouveau. […] À quand le prochain roman ? »
- Louise Bergeron, Le cyberjournal du Saguenay-Lac-Saint-Jean« Plaisant à lire et très accessible, ce roman d’une pénétrante justesse est un des plus profonds qu’il m’ait été donné de lire depuis longtemps. […] Ce roman pétri d’humanité m’a habitée, et je l’ai quitté bien à regret. Si chaque lettre de Rodrigue à sa sœur est signée d’un “Your brother for ever” bien senti, eh bien, je suis désormais votre lectrice “for ever”, Mme Durand-Brault. Écrivez-nous encore ! »
- Dominique Alexis, La Terre de chez nous« Grâce à une correspondance intime et émouvante entre Rodrigue et Marie-Jeanne, le lecteur découvrira le quotidien de ceux qui sont restés et celui de ceux qui sont partis combattre pour délivrer l’Europe. Un roman d’une très grande qualité, une histoire captivante qui nous promène sur tous les fronts d’Europe et d’Afrique du Nord. Je l’ai lu presque d’une traite, débuté ce matin à 9 h »
- André Maccabée, Cité Boomers