Véritable ovni littéraire, Le rose des temps déploie avec humour et gravité les couleurs du temps, du Montréal contemporain au Tadoussac d’un autre siècle, jusqu’au monde virtuel de la Twittosphère. Yolande Villemaire offre dans ce tout nouveau roman un récit à la fois traversé par les soulèvements de l’époque et porteur de l’espoir d’un nouveau monde en chantier.
Le rose des temps entraîne le lecteur dans l’« aventure d’une écriture ». Après la mort de sa mère, Viviane entreprend un roman sur le temps, projet qui la conduit jusqu’en Égypte pour y explorer le côté hiéroglyphe de ce qu’on appelle le réel. La mort de son père la ramène sur Terre. Au terme d’un périple transformateur, l’héroïne en arrive à réconcilier en elle l’amour rayonnant hérité de ses ancêtres,tout comme leur silence farouche.
Yolande Villemaire est à la fois poète et romancière. Son oeuvre lui a valu de nombreuses distinctions, dont le prix Edgar-Lespérance et le prix de poésie Gatien-Lapointe–Jaime-Sabines (Québec-Mexique). Chacun de ses livres témoigne d’un désir d’explorer des formes et des motifs littéraires multiples. On pense, entre autres, au Montréal expérimental de La vie en prose (Les Herbes rouges, 1980) ou aux routes de l’Inde contemporaine de India, India (XYZ, 2007). L’auteure a publié plus de 25 titres depuis 1974, dont plusieurs sont traduits en anglais, en italien et en espagnol. Le rose des temps est son 11e roman.
« Un véritable coup de cœur que je viens d'avoir avec cette œuvre, quel talent possède Yolande Villemaire. Je suis toute retournée par la beauté, la sensibilité et tout l'amour des mots qui se dégagent de ce roman. […] Yolande Villemaire a un don exceptionnel pour toucher avec ses mots le cœur du lecteur. »
- Martine Lévesque, Les mille et une pages de LM« Difficile à qualifier, mais quel bonheur de parcourir ces pages qui indiquent que l’écrivaine possède une vaste culture générale qu’elle met à contribution. Au sortir de l’ouvrage, le lecteur est plus intelligent que lorsqu’il y est entré. Comme dans un roman initiatique. »
- Daniel Rolland, Culture Hebdo