Mira offre des chiens-guides et des chiens d’assistance à des personnes qui doivent composer avec des déficiences visuelles ou motrices ainsi qu’à des jeunes présentant un trouble du spectre de l’autisme. Elle compte une soixantaine d’employés et fait appel à des centaines de bénévoles pour remettre gratuitement plus de 100 chiens par année.
Éric St-Pierre a grandi entouré d’animaux de ferme et de chiens. Frondeur et rêveur, il a d’abord investi le monde de la musique, où son incursion lui a valu d’être nommé Révélation de Jeunesse d’aujourd’hui de l’année 1967. Il a par la suite exploré plusieurs domaines liés à l’univers canin jusqu’à ce qu’il découvre sa vocation, qui l’amènera à créer en 1981 la Fondation Mira, avec le soutien de Johanne Hallé, sa conjointe de l’époque et la mère de ses enfants. Parti de rien, en butte à l’incrédulité de plusieurs, il a su, à force d’audace, donner vie à son projet et le faire prospérer.
Éric St-Pierre a dirigé Mira pendant 34 ans. Son talent et son dévouement lui ont valu de nombreuses marques de reconnaissance : il est notamment chevalier de l’Ordre national du Québec et il a reçu, au nom de la Fondation, la Médaille du Lieutenant-gouverneur du Québec pour mérite exceptionnel.
Agnès Marliot évolue depuis longtemps dans le monde de la cécité, en raison de ses activités professionnelles et bénévoles. Sensible à la cause de Mira autant qu’à la prose de son fondateur, elle s’est grandement impliquée, auprès d’Éric St-Pierre, dans l’écriture de ses mémoires.
« On lit avec curiosité Mira : Ma plus belle histoire d’amour, avec ses 270 pages bien tassées, tout en songeant : que de chemin parcouru ! On y découvre surtout que les prémices du destin de cet organisme, fort respecté par les Québécois, sont inextricables de celles de la vie de son cofondateur. Écrits en collaboration avec Agnès Marliot, ces mémoires retracent certes le développement du projet, de plus en plus touffu au fil du temps, mais aussi les tout premiers pas d’Éric St-Pierre dans ses relations avec les chiens, parfois surprenantes. »
- Sylvain Sarrazin, La Presse« Le cofondateur de la Fondation Mira est passionné de chiens… et d’humains ! Dans sa touchante autobiographie, il raconte les débuts incertains de l’organisme, à l’époque où peu de gens croyaient au projet un peu fou d’offrir des chiens-guides au Québec. [...] Le récit prend parfois quelques détours (sur sa vie personnelle, notamment), mais il demeure captivant du début à la fin. »
- Julie Roy, L’actualité