« Il s’est imposé à moi de manière inattendue. » Voici comment est né le plus récent roman de François Leblanc. Récit de l’enfance, sombre et inquiétant, qui raconte comment une banale fugue d’un camp d’été tourne en quelques heures au cauchemar pour deux garçons. À la frontière du rêve, du roman d’apprentissage et de la dystopie, Coyotes et alligators confirme un remarquable talent de conteur.
Il a douze ans, l’âge du cul-de-sac de l’enfance. Partagé entre une mère hospitalisée pour des raisons obscures et un père qu’il déteste, obsédé par le Livre Guinness des records et les mystères de l’univers, il accepte sa solitude avec le stoïcisme de ce Hollandais qui est resté immergé dans la glace durant une heure quarante-deux minutes vingt-deux secondes. Jusqu’à ce qu’il fasse la rencontre de Sébastian, alias Jésus, cet enfant pur dont il deviendra le protecteur et l’apôtre. Ensemble, ils s’évaderont de l’absurde camp de survie où ils devaient passer l’été et tenteront de rejoindre la rivière, sans se douter de ce qui les attend. C’est l’histoire, surtout, d’une ville en déliquescence où la nature a repris ses droits, où les animaux chassent les humains et où des enfants disparaissent sans laisser de trace.
.François Leblanc est né à Montréal et a eu une enfance normale, c’est-à-dire ponctuée de moments terrifiants et de cruelles humiliations. D’un livre à l’autre, il manie habilement l’humour et fait toujours preuve d’une grande sensibilité dans le portrait qu’il brosse de ses personnages. En nomination pour le Prix de la nouvelle Radio-Canada en 2012, il a également publié un recueil de nouvelles et collaboré à diverses revues littéraires québécoises (Moebius, Le Sabord, Alibis) au fil des années. Après avoir exploré les obsessions féminines dans Le fruit de mon imagination (Druide, 2016), le psychologue romancier plonge dans Coyotes et alligators tête première dans le cauchemar de l’enfance.
« …récit palpitant à l’ambiance anxiogène […] Ce roman d’apprentissage qui prend des airs de dystopie est prenant, et se lit d’une traite. Le point de vue de l’enfant permet de donner aux choses et aux personnages un tout autre contour que s’il était raconté par un adulte, ce qui donne sa force au récit. ★★★ »
- Iris Gagnon-Paradis, La Presse« Ce roman, c’est deux garçons de dix et douze ans, une ville en décrépitude, une fugue du camp de survie qui tourne au cauchemar, des péripéties bien ficelées et surtout la plume imagée et captivante de François Leblanc qui nous tient en haleine et en émoi, tout au long de cet étrange récit de route, sombre et inquiétant. »
- Shirley Noel, Les ArtsZé« Coyotes et alligators est un livre admirablement et finement écrit par François Leblanc qui nous envahit et nous obsède durant toute sa lecture. »
- Élizabeth Bigras-Ouimet, atuvu.ca