Entre la ville et les hautes mers gaspésiennes, on trouvera, au cœur des Variations Burroughs, un chat du nom d’Einstein, des poupées de carton toutes prénommées Elizabeth, la photo d’un amoureux remisée au congélateur, un artiste en quête de l’ADN de William S. Burroughs, un homme à qui il manque des doigts, le décès d’un frère, la survie d’un autre, et la vie dans ses petits comme dans ses grands mystères.
Un jour, le frère récupère une boîte de livres des ordures pour l’offrir à la sœur adorée. En surgira la découverte de la grande littérature et sans doute aussi l’annonce d’une écriture à venir qui aurait pu émerger d’une question que s’est posée la narratrice, enfant, alors qu’elle voyait sa mère plongée dans la lecture de romans : l’amour d’une mère se cache-t-il entre les lignes d’un livre ? Sur le mode de la confidence, deux voix s’entrelacent ; la première dans un glissement vulnérable vers l’enfance, le passé et ses traces archivées, la seconde dans un présent qui témoigne, à travers la rupture amoureuse, de son rapport au langage et au monde.
Deux fois finaliste au Prix du Gouverneur général, Sylvie Nicolas a publié de nombreux titres, dont une quinzaine pour la jeunesse. Sa traversée des genres littéraires lui a valu plusieurs prix et mentions, et surtout d’être qualifiée de « singulière ». Collaboratrice au journal Le Devoir comme critique de théâtre de 2009 à 2014, elle a enseigné la création littéraire à l’Université Laval et travaille comme directrice littéraire aux Éditions Hannenorak à Wendake.
« Ce pourrait être banal. C’est tout le contraire. Grâce à la touche unique de l’auteure, Sylvie Nicolas. »
- Danielle Laurin, Le Devoir« Les mystères de la vie se dévoilent dans ce livre touchant, sensible et bien ficelé. »
- Choix de la rédaction, Les Libraires« Tissée de regards étonnés, l'écriture se montre sensible aux moindres soubresauts de l'âme que l'on parle d'un « voisin ahuri » ou d'une valise remisée au sous-sol depuis toujours. La dernière page n'est pas tournée que l'on souhaite déjà recommencer pour, encore, y rêver mieux. ★★★★ »
- Mario Cloutier, La Presse« L’écriture ciselée de Sylvie Nicolas demeure légère, tout en étant admirablement maîtrisée. Un grand plaisir de lecture, tout en douceur. »
- Michèle Bernard, Nuit blanche« Un récit étonnant qui oscille entre le présent et le passé, met le doigt sur les douleurs pour empêcher le corps et l’âme de sombrer. Une fidélité, un amour pour ses frères, un homme qui s’est éloigné en emportant son désir, sa manière de parcourir le jour. Un plaisir de lecture, un hommage à des écrivains qui ont changé sa vie. Toujours juste et fascinant. »
- Yvon Paré, Lettres québécoises« Que retient-on de cette lecture? Avant tout, son souffle poétique, puisqu’il s’agit d’une écriture travaillée, réfléchie et ciselée comme on le ferait avec les poèmes, avec des moments de grâce que l’on se plaît à relire pour le plaisir. »
- Sophie Ginoux, Voir« Une écriture fine, dentelée. Les variations Burroughs, c’est un livre à part, un ouvrage rare, signé par une poète, écrivaine pour la jeunesse et journaliste québécoise : Sylvie Nicolas. »
- Danielle Laurin, Elle Québec« C’est un texte touchant qui nous est offert mais je me souviendrai surtout de la découverte d’une plume magnifique, d’une prose remplie d’images et de touches poétiques. […] Un beau texte. Une belle lecture. »
- Mon coin lecture blogue« Par cette découverte, la romancière fait un plaidoyer vibrant sur la nécessité de la littérature dans nos vies. Et en filigrane vous verrez que se terre l’amour d’une mère. Soyez curieux de ce titre et vous ne le regretterez pas. […] Soyez curieux de ce titre et ne le regrettez pas. »
- Daniel Rolland, Culture Hebdo