Voici moins le roman d’un mystère que celui d’une incompréhension. Les douleurs y résonnent, palpables, devant des drames et des maux ordinaires, mais toujours sur le fond d’un puzzle auquel il manque un morceau.
Automne 2012. Les citoyens de la ville d’Asbestos se réjouissent de la relance de la mine d’amiante annoncée par le gouvernement. Tant les petits commerçants que les artisans et les chômeurs se massent à l’entrée du moulin en quête d’un emploi. Jour après jour, leur colère s’intensifie devant le silence des dirigeants. Bientôt, la fureur se transforme en révolte. Au même moment, une série de noyades inexplicables bouleversent la région de l’Estrie. On retrouve les cadavres de plusieurs enfants flottant dans les lacs, les piscines et les baignoires. Jacinthe, qui fuit Québec pour s’installer à Asbestos dans la maison de ses grands-parents, décide de faire la lumière sur ces drames inexplicables. Ravivant d’anciennes blessures au point de frôler la folie, elle cherche des réponses dans les murs des sous-sols.
Cassie Bérard a grandi à Donnacona et habite à Montréal. Elle est titulaire d’un doctorat en études littéraires de l’Université Laval et travaille actuellement dans le milieu de l’édition et de l’enseignement. Après D’autres fantômes (Druide, 2014), Qu’il est bon de se noyer est son deuxième roman.
« Drame socio-économique sur la dépossession, fable surréaliste gonflée de juste colère (les Asbestiens faisant la queue jour après jour dans la rue pour une job), tragédie grecque sur fond de prolétariat désoeuvré, polar métaphysique, roman catastrophe; Qu’il est bon de se noyer brille par une ambition presque aussi soufflante que la vue du puits minier d’Asbestos, un des plus grands au monde. »
- Dominic Tardif, Le Devoir« La romancière possède ce magnifique talent de créer des climats irréels, incertains. […] Le lecteur s’y perd quelque peu, mais qu’il est bon de se noyer dans l’écriture d’une auteure dont le talent manifeste se confirme.★★★½ »
- Mario Clouter, La Presse +« Avec une grande acuité romanesque, Cassie Bérard met en évidence ce cul-de-sac mono-industriel en multipliant les formes que prend la lente asphyxie de la collectivité de l’Estrie. »
- Martine Desjardins, L’Actualité« C’est une intrigue qui est très bien construite. J’ai vraiment adoré l’ambiance du livre. […] L’auteure sait préserver le mystère. C’est un pur bonheur à lire ; ça m’a fasciné. »
- Mylène Lavoie, Pause lecture« Un livre organique qui va vivre et se transformer au fil des lectures, des perceptions, des liens faits par chacun des esprits qui le liront. Un livre qui invite à laisser s’entasser dans l’allée les journaux livrés par le camelot, kaléidoscopes tournés par d’autres mains que la nôtre. […] L’écriture de Cassie Bérard nous submerge. »
- Marion Transetti, La Recrue du mois« Le suspense du roman est très efficace et le fait de camper son histoire à Asbestos, ville peu représentée dans l’art au Québec, rend l’œuvre unique et intéressante. »
- Maximilien Nolet, Droit de parole« La plume est superbe et met en place une atmosphère déroutant mais très intrigante. […] Ce roman troublant à l’écriture superbe est une réussite. »
- Les lectures de Marguerite