Teinté par le climat de peur d’une époque marquée à blanc par le terrorisme, ce dixième roman de François Désalliers porte en lui le deuil et la désillusion, mais aussi la force de l’amour et de l’amitié. Roman sombre et magnifique, La beauté noire met en scène une galerie de personnages touchants et courageux, qui chercheront à se relever et à reprendre leur vie en main.
Lorsqu’une jeune actrice est abattue sur scène par un djihadiste au cours d’une représentation des Fleurs du mal, la vie des personnes présentes ce soir-là s’en trouve bouleversée à jamais. Comment résister à la terreur, à la perte de soi face à un acte d’une telle violence ? L’amant de la victime cherchera peu à peu à reprendre contact avec les membres de la troupe de théâtre, mais renouer des liens en pareilles circonstances n’est pas chose aisée, surtout quand l’un d’entre eux ne pense qu’à se venger. Leur belle complicité, leur amour de l’art, de la poésie, et leur innocence même pourraient bien être emportés et se fracasser contre le mur de cette nouvelle réalité. Une quête poignante et actuelle autour du sens de la vie et de la mort face aux revirements insensés du destin.
François Désalliers est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Il a été monologuiste, comédien, scripteur, vendeur de meubles et professeur de théâtre. Il est l’auteur de nouvelles et de romans chaleureusement accueillis par la critique et le public, dont L’Homme-café, Des steaks pour les élèves et La fille du vidéoclub. La beauté noire est son dixième roman.
« François Désalliers possède un style d'écriture que je raffole, qui est ancré dans la psychologie de ses personnages. L'histoire est racontée sobrement, agréable à lire, et plein de rebondissements. Ses personnages sont, à la fois, plus vrais que vrais, et très réalistes. Pour moi, c'est du prodige dans l'art de la littérature québécoise, on ressent tout le bagage et l'expérience de monologuiste, comédien. »
- Martine Lévesque, Les mille et une pages de LM« Le dixième ouvrage de l’écrivain François Désalliers est très de notre temps. […] L’homme de lettres qui est au zénith de son talent, exprime bien le désarroi de notre époque devant tant de violence au quotidien. Il portraiture à merveille cette morosité ambiante. »
- Culture Hebdo« Une belle découverte! »
- Le Courrier du Haut-Richelieu