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Druide
© Martine Doyon

François Désalliers

La fille du vidéoclub

Lui, il loue des films pornos, elle, c’est la fille du vidéoclub... Il est moche, elle superbe... Lui trop blanc, elle parfaitement noire. Quel avenir ont-ils ensemble? Et si la poésie venait à la rescousse? Si Charles Baudelaire réconciliait ces deux fleurs du mal?

Résumé

Alain Gingras vit seul, replié sur lui-même, dans le sous-sol de ses faux parents. Il ne sort pratiquement jamais, sauf pour aller travailler à la brasserie du boulevard où il est waiter et pour louer des films pornographiques.

Parfois, aussi, il se rend au CLSC pour discuter avec les thérapeutes du Centre. Il y a quelques années, il a tenté de se pendre... après avoir voulu étrangler une jeune fille qui était trop belle pour lui. Car Alain Gingras est laid. Il n’a donc aucune chance dans notre société moderne. Jusqu’au jour où il fait la connaissance de Nancy, une jeune Noire, qui travaille au vidéoclub. à partir de ce jour, sa vie change radicalement, car Nancy ne le regarde pas avec mépris. Roman d’apprentissage où la ligne de démarcation entre le bien et le mal n’est jamais précise, La fille du vidéoclub est aussi un roman où l’amour et l’amitié occupent une place déterminante.

L’auteur

© Martine Doyon

François Désalliers est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Il a été monologuiste, comédien, scripteur, vendeur de meubles et professeur de théâtre. Il est l’auteur de nouvelles et de romans chaleureusement accueillis par la critique et le public, dont L’Homme-café, Des steaks pour les élèves et La fille du vidéoclub. La beauté noire est son dixième roman.

Roman
274 pages
Collection : Écarts
Dimensions : 13 x 22 cm
Paru le 5 septembre 2012
Papier
ISBN 978-2-89711-007-9
22,95$
Numérique - EPUB
ISBN 978-2-89711-008-6
15,99$
Numérique - PDF
ISBN 978-2-89711-009-3
15,99$

Ils ont aimé

« François Désalliers signe un roman qui, tout en vantant de façon réaliste (et parfois crue) les mérites de l’amour, met bellement en valeur le pouvoir salutaire des mots. Autant ceux qu’Alain couche fébrilement sur papier que ceux qu’il emprunte à Césaire et Baudelaire pour mieux comprendre qui il est, pour mieux appréhender ses mondes extérieur et intime. »

- Valérie Lessard, Le Droit

« Un roman tendre et délicat comme un amour naissant. »

- Les choix de la rédaction , Le Libraire

« [...] les deux personnages ont quelque chose de beau et de touchant, justement par ce côté plus ou moins lisse, par leur personnalité tout à fait unique. Parce qu’en somme, ils sont des marginaux sympathiques. [...] ça se lit tout seul. À plusieurs occasions, Alain se fait dire qu’il écrit bien, qu’il a du talent. Et, en effet, on a envie de lui dire aussi. Enfin, à l’auteur. C’est fluide, simple, humain. »

- Myriam Daguzan Bernier, Blogue Ma mère était hipster