Alain Beaulieu écrit des livres comme certains écrivent leur vie : sans plan, une phrase appelant la suivante. Son écriture se laisse porter par les personnages qui les habitent et ce qu’ils ont à nous révéler de l’existence humaine. Plongée inédite dans le monde de l’édition, ce nouveau roman est avant tout une histoire d’amour, avec tout le tragique que cela implique, les deuils et les doutes qui peuvent s’y greffer, ainsi que l’inévitable fait que le passé finit toujours par nous rattraper.
La vie de Manuel Anatole Mendoza bascule le matin où il découvre le corps inanimé de sa femme, Gabriela, victime d’une défaillance au coeur. Sur un coup de tête, Manuel décide de quitter son poste de médecin à l’hôpital local pour tenter de sauver la maison d’édition fondée par Gabriela. Il reçoit alors un mystérieux manuscrit dont la lecture éveille en lui des soupçons relatifs à un moment trouble de son passé. Au volant de sa vieille Mercedes, Manuel devra rouler jusqu’aux Terres rouges, à l’autre bout du pays, pour trouver des réponses à ses questions et découvrir, au fil de ses errances, qu’on ne refait pas l’Histoire.
Alain Beaulieu est écrivain et professeur de création littéraire à l’Université Laval. Plusieurs de ses romans ont été cités pour un prix littéraire, dont L’interrogatoire de Salim Belfakir et Le refuge pour le prix France-Québec et Le postier Passila pour un Prix du Gouverneur général. Il a remporté le prix littéraire Ville de Québec–Salon international du livre de Québec à deux reprises. Directeur de la revue Le Crachoir de Flaubert consacrée à la création et à la réflexion sur la création en milieu universitaire, il assume aussi la direction littéraire de la collection Alinéa aux Éditions Druide.
« Le quinzième roman d’Alain Beaulieu est certainement l’un de ses plus touchants. L’écriture précise et élégante de l’auteur de Québec est à son paroxysme dans un récit qui célèbre la littérature de plusieurs façons. […] Grand voyageur lui-même, Alain Beaulieu se laisse habilement imprégner des paysages et des situations qu’il transpose en réflexions et émotions, brillamment. Le romancier sait raconter une histoire, mais surtout, le faire avec le maximum d’impact dramatique en usant d’un minimum de mots justes. Dès le premier paragraphe, le romancier sait dire bellement l’essentiel. Cette entrée en matière nous enchaîne au fauteuil avec un seul souhait qui devient vite une obsession, continuer jusqu’au bout. ★★★★ »
- Mario Cloutier, La Presse« Roman mettant en relief la fragilité des êtres, leurs contradictions. […] L'histoire de Manuel Mendoza s'avère un souffle d'air frais et réconciliateur dans ce paysage aride, le style dynamisant le texte, l'humour constamment présent, dressent des personnages truculents comme nous en rencontrons peu dans une seule existence. Une sorte de magie inexplicable englobe le livre, peut-être celle du bonheur, en même temps qu'Alain Beaulieu manipule habilement ses créatures, l'écrivain rend un bienveillant hommage au monde complexe de l'édition... ★★★½ »
- Dominique Blondeau, Ma page littéraire« Joliment écrit, tout en précision et subtilité, le roman d’Alain Beaulieu raconte le déséquilibre de la perte, la douleur d’une famille et l’humain dans toute sa complexité. »
- Perrine Gruson, Québec Express« …un récit fascinant de l’auteur Alain Beaulieu. […] Pour ma part, j’ai dévoré ce roman dont l’histoire est très bien ficelée. L’écriture, très poétique, réussit à nous tenir en haleine à chaque page. »
- Mélanie Bergeron, Fille en quarantaine