Après Meurtre à l’hôtel Despréaux, voici le deuxième volet des Chroniques de Gervais d’Anceny. Avec cette série, Maryse Rouy revient au Moyen Âge, dont elle est spécialiste, et au polar, une combinaison qui lui a valu, en 2003, le prix Saint-Pacôme du roman policier pour Au nom de Compostelle. Grâce à un parfait équilibre entre le suspense et le portrait social, dans une langue qui puise adroitement au français de l’époque, elle excelle à satisfaire aussi bien les férus de romans historiques que les amateurs d’intrigues policières. Sans pour autant négliger les gourmands, qui apprécieront la place de choix qu’elle réserve à l’art de la table.
Gervais d’Anceny, ancien drapier retiré dans un monastère normand, n’aura pas joui longtemps de la paix du cloitre. Quelques mois à peine après le meurtre de l’hôtel Despréaux, il reçoit un appel au secours de son fils, Philippe. Ce dernier lui apprend que son petit garçon a été enlevé au marché pendant un instant d’inattention de sa mère et de sa nourrice et qu’il pourrait avoir été la cible d’un réseau de voleurs d’enfants qui sévit à Paris. Une hypothèse terrifiante, car les ravisseurs, dont les victimes sont destinées à la mendicité, sont soupçonnés de les mutiler afin qu’elles suscitent la compassion. Selon le prévôt adjoint, les enfants sont vendus à des complices d’autres villes et leur trace disparait. Même s’il n’a pas grand espoir de réussite, Gervais, déterminé à tout faire pour retrouver son petit-fils, part aussitôt pour la capitale mener sa propre enquête.
Reconnue pour ses talents de raconteuse et la qualité de son écriture, Maryse Rouy a publié une trentaine de romans. Le polar médiéval Au nom de Compostelle lui a valu, en 2003, le prix Saint-Pacôme du roman policier et deux tomes de sa série Les chroniques de Gervais d'Anceny ont été finalistes au prix Arthur-Ellis, qui récompense la littérature policière canadienne. Dans un registre différent, Être du monde (2019) livrait un récit très personnel voyageant entre la mère perdue et la mer toujours recommencée, tandis que Toute la chaleur du Nord marque son retour au roman.
« La série profite sans conteste de l’érudition de leur auteure et de sa passion pour la littérature policière. La mine exploitée est prolifique; les prochains tomes sont attendus. »
- Marie-Frédérique Desbiens, Le Devoir« Une fois de plus, Maryse Rouy, écrivaine d’expérience, réussit le pari du polar historique, soit de combiner harmonieusement une recherche approfondie, une érudition irréprochable et les libertés de la fiction dans une intrigue bien développée où mystère et suspense sont une fois de plus au rendez-vous! »
- Norbert Spehner, Les libraires« Ce qu’elle écrit bien, Maryse Rouy! […] Du plaisir au carré. Avec ses Chroniques de Gervais d’Anceny (Druide), Maryse Rouy vous ravira, croix de fer, croix de bois. […] Suspense et dépaysement médiéval assurés pour gentes dames et gentilshommes. »
- Dominique Alexis, La Terre de chez nous« Nous espérons que bientôt l’auteure puisera une nouvelle fois dans un recueil d’époque le sujet qui nous permettra de connaître la suite de la vie de Gervais et de sa famille élargie! »
- Christiane Dubreuil, info-culture.biz« Captivant, avec de bonnes descriptions de la vie de l’époque. On attend la suite. »
- André Maccabée, Cité Boomers« Vers la fin, nos émotions sont à fleur de peau et les frissons d’horreur ne manquent pas. Les personnages sont toujours aussi attachants, vivants, surprenants. »
- Le Passe Mot blogue