Dans cette vingt-et-unième enquête de Maud Graham, Chrystine Brouillet brosse un vaste portrait social, aux très sombres nuances, dans lequel la cupidité et la soif de vengeance côtoient l’entraide et le désir de rédemption.
La mère de Lucien Jutras est décédée au début de la pandémie de COVID-19 et, depuis, l’adolescent se cherche. À quoi bon terminer son secondaire quand les cours sont en présentiel un jour sur deux ? Quand on sait qu’on peut mourir demain ? Sa relation avec son père, un riche entrepreneur de Québec avec lequel il ne se trouve rien en commun, se détériore de plus en plus. Tombé follement amoureux de Jacob, Lucien se sent renaître, mais cet amour déplait infiniment au très réactionnaire Marc-Aurèle Jutras. D’autant plus qu’il songe à se lancer en politique et qu’il n’a pas l’intention de laisser quiconque ternir sa réputation. Autour du conflit père-fils se tisse une toile complexe et étouffante, où les alliés de l’un deviennent des menaces pour l’autre.
Talentueuse et prolifique, Chrystine Brouillet a écrit plus d’une cinquantaine de livres, dont plusieurs ont paru en France aux Éditions Denoël, Syros, Épigones, Pocket et Ramsay. Sa série mettant en scène la détective Maud Graham remporte un énorme succès, avec plus de 900 000 exemplaires vendus. Les lecteurs ont aussi réservé un accueil plus que chaleureux à son roman gastronomique, Chambre 1002, de même qu’aux romans policiers Sa parole contre la mienne et Une de moins, qui dépeignent la dure réalité des femmes victimes de crimes sexuels et de féminicides.
« Pour nous, les lecteurs, c’est formidable, parce qu’on sait ce qui se passe. Nous, on connaît les liens et on s’intéresse, donc, au travail des enquêteurs. Mais ce qui est vraiment, vraiment très réussi dans ce livre-là, presque au-delà des intrigues, ce sont les références, les références actuelles tout à fait en phase avec notre époque. Alors, on parle de tout, tous les phénomènes dont moi je parle à mon émission — les fraudeurs, les fraudes amoureuses, les sans-abris, la crise des opioïdes —, il y a tout dans ce roman. Très, très, très “2023esque”! »
- Isabelle Richer, On va se le dire« Avec sa plume habile, l’écrivaine nous guide au cœur des raisonnements de l’enquêtrice chevronnée Maud Graham – aussi surnommée « Biscuit ». Cette dernière n’a rien perdu de son doigté pour mener des recherches qui tiennent le lecteur en haleine jusqu’à la fin. »
- Florence Morin-Morel, Le Devoir« La nouvelle offrande de la reine québécoise du polar ne déçoit pas ! Deux intrigues s’entrecroisent, ne laissant aucun moment de répit au lecteur. [...] Comme dans beaucoup de ses livres, Brouillet donne vie à des meurtriers particulièrement retors, qu’il est facile de détester. Et sa fine analyse des problèmes sociaux — itinérance, homophobie, toxicomanie — apporte des nuances intéressantes au récit. »
- Julie Roy, L’actualité« Dans Le mois des morts, on convoque les valeurs d’amour, de liberté et de dignité. Et avec Maud Graham à la barre et Chrystine Brouillet comme maître d’œuvre, on est entre bonnes mains pour espérer les faire advenir. »
- Isabelle Beaulieu, Les libraires« Quand Chrystine Brouillet sort un nouveau polar, on sait qu'on ne sera pas capable de le lâcher. Dans son p'tit dernier, Le mois des morts, Maud Graham enquête sur fond de pandémie, qui exacerbe tout. Il y a aussi son fils, Maxime, qui est maintenant policier à Longueuil. On se promène donc entre Québec et la banlieue, entre la pauvreté rampante et un riche entrepreneur qui n'accepte pas l'homosexualité de son fils, entre duperie en ligne et ravages de la drogue. Et on ne s'ennuie pas une seconde! »
- Mitsou , Mitsou Magazine« Au fil de ces quelques trois cents pages s’écrit une enquête complexe où les histoires se croisent et se recroisent. Chrystine Brouillet offre avec Le mois des morts un roman bien construit, original et touchant, une oeuvre qui aborde à la fois le pire de l’humanité, et l’entraide et la générosité qui subsistent malgré tout, absolument partout. On y découvre des policiers profondément humains, qui se questionnent et souffrent de la violence à laquelle ils assistent. Les personnages sont complexes, justes, attachants, et l’intrigue finement menée. »
- Annick Lavogiez, Page par page« À chaque fois, [Chrystine Brouillet] arrive à augmenter, à faire grandir, à étoffer la famille de Maud Graham, c’est-à-dire ses collègues, son fils, son amoureux. Son personnage évolue d’histoire en histoire. Ce n’est pas un personnage figé. […] C’est extrêmement troublant et très juste. »
- Sonia Sarfati, Culture club