Claire Bergeron avait neuf ans quand le pensionnat de Saint-Marc-de-Figuery a ouvert ses portes en Abitibi. Elle se souvient d’avoir entendu du bien de cet endroit où les enfants autochtones pouvaient étudier et s’intégrer à notre société… Plus tard, comme bien d’autres, elle prendra conscience du côté sombre de ce genre d’établissements et en sera profondément troublée. Dans ce polar romantique sur trame historique, des personnages d’origines diverses se côtoient, s’aiment et s’affrontent, en plein coeur des années cinquante. Un récit poignant, campé dans une région aussi riche qu’imprévisible.
Abusée dans un pensionnat de la Saskatchewan, Agathe Nikweto, une jeune Autochtone de quinze ans, s’enfuit avec son nouveau-né. Après dix années de pérégrinations, elle s’installe à Val-d’Or, en Abitibi, afin de permettre à son garçon, Richard, de poursuivre ses études. De son côté, Nathan Desmarais est un homme trahi qui tente de préserver son fils, Étienne, d’une mère égoïste. Il décide de fuir Québec en acceptant un poste d’enseignant dans la lointaine région abitibienne. Richard et Étienne se retrouvent ainsi dans la même classe et se lient d’amitié avec Sophie, une fillette porteuse d’un lourd secret. Le jour où quelqu’un de la bourgeoisie locale est découvert assassiné, c’est vers Agathe que les soupçons se tournent aussitôt. Dans cette région où les fortunes se font et se défont au gré de la richesse des gisements, et de l’ambition des hommes, Agathe, Nathan et leurs enfants, parviendront-ils à déjouer l’ignorance et les préjugés qui les submergent ?
Claire Bergeron a touché des lecteurs de plusieurs continents avec ses romans, notamment Sous le manteau du silence et Les amants maudits de Spirit Lake. En 2016, elle a également dirigé un collectif de nouvelles, Aimer, encore et toujours, qui présentait l’amour chez les personnes d’âge mûr sous des facettes aussi nombreuses qu’inattendues. Chaque roman représente pour l’écrivaine une nouvelle occasion de tirer de l’ombre une page méconnue de notre histoire, qu’elle sait toujours rendre captivante. www.clairebergeron.com
« Claire Bergeron est tellement proche de ses personnages qu’on dirait qu’elle les connaît personnellement. […] Jusqu’à la fin, on a le souffle coupé ; on se demande ce qui va arriver. »
- Chrystine Brouillet, Salut Bonjour« Pour ma part, j’ai adoré ce récit! J’ai aimé me faire bercer par les mots de Madame Bergeron, qui sont si simples et si lourds de sens à la fois! À tous les coups, les histoires écrites par cette autrice me recentrent sur l’essentiel, tout en me permettant de me questionner sur la réalité humaine. Je vous encourage ardemment à en faire la lecture! »
- Blogue Fille en quarantaine« Malgré les thèmes assez lourds (racisme, abus de pouvoir, injustice) qui se chevauchent à travers le roman, celui-ci dégage une belle dose de lumière entre autres grâce aux enfants qui forment une équipe aussi soudés que Les Trois Mousquetaires. Leurs façons de s’aimer et de se soutenir malgré les difficultés et leurs différences montrent que, même dans les années 50, il était possible de s’accepter lorsque l’éducation montrait de l’ouverture et se faisait dans les valeurs humaines plutôt que dans une bourgeoisie malsaine. »
- Stéphanie Payez, Éklectik Média« L’histoire est bien tournée, son rythme est soutenu et l’intrigue tient le coup jusqu’aux dernières pages. […] Plusieurs thèmes sont abordés de front : l’inceste, de graves préjugés envers les autochtones, la maternité, la bourgeoisie, l’enseignement, l’abus de pouvoir, les trahisons. […] On ne s’ennuie pas! Après deux romans de cet acabit, je peux annoncer que, si la tendance se maintient, je coiffe Claire Bergeron de spécialiste d’histoires à intrigue soutenue. ★★★★ ½ »
- Venise Landry, Les Radieuses